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MONSIEUR AUGUSTE

— Allons, viens m’embrasser, dit-il à Louise, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.

— À moi, bon père ?

— Oui, à toi… un jeune homme, beau, riche, aimable, instruit, te demandera bientôt en mariage.

— Mais je ne veux pas me marier, dit Louise en pâlissant.

— C’est ce qu’a dit ta mère aussi, répondit M. Lebreton… écoute, Louise ; je t’ai choisi ton mari, moi ; c’est tout dire. Il t’aime, et quand tu seras sa femme, tu l’aimeras. En attendant, sois polie envers M. Auguste Verpilliot.

— C’est lui qui… dit Louise, sans pouvoir achever la phrase.

— Chut ! interrompit le père, en riant ; donne-moi le bras, et prenons le café.