— Oh ! non.
— Le jeu ?
— Je ne joue jamais.
— La Bourse ?
— Je ne la connais pas.
— La table ?
— Je suis sobre.
— Je ne devinerai jamais, si vous ne m’aider pas.
— Je ne vous aiderai pas.
— Encore un mot, et puis, nous réglerons notre affaire de Naples. Vous avez, dites-vous, trouvé le jeune marié votre ami avec deux femmes très laides ?
— Oui
— Il y avait une blonde et une brune ?
— Ah ! je n’ai pas remarqué leurs cheveux, ni même leurs figures.
— Mon pauvre jeune homme, je vous crois un peu fou ; dit Octave avec commisération.
— Non, je ne suis pas fou ; je suis malheureux ; reprit Simaï avec un ton de mélancolie navrante.
Octave prit le pistolet dans la poche de son paletot, et l’arma.
— Oh ! je ne vous crains plus maintenant, dit Simaï ; je viens de voir briller une larme dans vos yeux. Votre arme ne me fait pas peur… et puis