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NOTES

1. Clara Gazul affecte de se servir du mot comédie, comedia, employé par les anciens poètes espagnols pour exprimer tout ouvrage dramatique, ou bouffon ou sérieux.

2. Certaines expressions dans le rôle d’Antonio pourront peut-être scandaliser les dames. L’auteur les supplie de songer que ce pauvre jeune homme n’avait jamais vu le monde, et n’avait lu d’autre livre que l’Écriture, où chaque chose est appelée par son nom.

3. Le diable ne peut entrer dans le palais du Saint-Office qu’avec la permission d’un inquisiteur.

4. Un officier du 42e régiment (anglais), qui jouait avec moi, m’apprit cette chanson, que je traduisis en espagnol, et sur laquelle je fis un air de ma façon. J’avais alors 13 ans (1812). C. G.

JOHN BARLEYCORN,
A BALLAD.

There was three kings into the east,
Three kings both great and high,
And they hae sworn a solemn oath
John Barleycorn should die.

They took a plough, and plough’d him down;
Put clods upon his head;
And they ha’e sworn a solemn oath,
John Barleycorn was dead.

But the cheerful spring came kindly on,
And show’rs began to fall;
John Barleycorn got up again
And sore surpris’d them all.

The sultry suns of summer came
And he grew thick and strong,
His head well arm’d wi’pointed spears,
That no one should him wrong.

The sober Autumn enter’d mild,
When he grew wan and pale;