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NOTES

1. Les prêtres étant alors les seuls médecins, et les prières et les vœux presque les seuls remèdes, il n’est pas étonnant que les maladies fussent désignées par le nom des saints qui en guérissaient les dévots, ou qui punissaient par elles les impies et les incrédules.

2. On dévoue un homme au diable en faisant sur lui la croix de la main gauche. Il faut encore dire certaines paroles.

3. Rien n’était plus commun, dans ce siècle d’ignorance, que de confondre ainsi dans des serments les noms des saints et des démons, — Golfarin, neveu de Mahomet, est représenté dans les vieilles légendes comme un enchanteur redoutable. — Quelques érudits veulent voir dans son nom celui du calife Omar.

4. Cri de joie. — On appelait aussi noëls certaines chansons joyeuses.

5. Routiers, aventuriers, chevaliers d’aventure, noms que l’on donnait à des hommes vivant de pillage en temps de paix, et qui louaient leurs services en temps de guerre au prince qui leur donnait la plus forte solde.

6. Cavaliers couverts d’armures de fer. — Gendarmes, hommes d’armes, lances ; tous ces mots sont souvent employés les uns pour les autres.

7. C’est-à-dire piller.

8. Comme il faut que chaque métier ait un patron, les voleurs ont choisi saint Nicolas.

9. Lieu de refuge où l’on était à l’abri des poursuites de la justice.

10. Il faut continuellement se reporter à l’ignorance du temps. L’art de l’écriture n’était connu presque exclusivement que des moines.

11. Cette restriction mentale, qui peut être d’une grande utilité, est encore usitée par les enfants dans leurs jeux.

12. Soldats du parti du roi de Navarre. Ce prince possédait alors beaucoup de places dans le nord de la France.

13. Gens de guerre sans emploi, la plupart Anglais ou Gascons et vivant de brigandage. Ce nom avait été donné à plusieurs bandes que l’espoir du pillage avait attirées en France longtemps après le commencement des guerres.

14. Terme de mépris et surnom donné à ces soldats.