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IV

CHARLES NODIER[1]

Messieurs,

Vos suffrages m’imposent un difficile devoir. Vous entretenir de la perte que vous avez faite, c’est vous montrer tout ce qui me manque pour la réparer. Mais je ne me préoccupe pas en ce moment d’une comparaison trop dangereuse. Ma seule crainte est de ne pas louer assez dignement un homme qui a laissé parmi vous des souvenirs ineffaçables.

  1. Discours de réception à l’Académie française, prononcé le 6 février 1845.