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MONUMENTS HISTORIQUES.

ses regrets, qu’il appartient de la tirer d’une situation si pénible. La cause des arts a toujours été populaire en France, et aujourd’hui que les monuments historiques de toutes les époques sont appréciés par les gens de goût, pourrait-on refuser à l’administration les moyens de conserver ces glorieux souvenirs ? La Commission ose se flatter que les restaurations exécutées sous sa surveillance ont ôté à la critique le droit d’en contester l’utilité et d’en nier les heureux résultats.

Je suis avec respect,

Monsieur le Ministre,
Votre très-humble et très-obéissant serviteur,
P. MÉRIMÉE,
Inspecteur général des monuments historiques.


La Commission des monuments historiques, dans sa séance du 15 mai 1846, a entendu la lecture du présent rapport, et a décidé qu’il serait présenté en son nom à M. le Ministre.



La Commission des monuments historiques est présidée par le Ministre de l’intérieur. — Elle se compose de MM. Vitet, membre de l’Institut, conseiller d’État, député, vice-président ; P. Mérimée, membre de l’Institut, inspecteur général des monuments historiques ; le comte Montesquiou, pair de France ; A. Passy, sous-secrétaire d’État au ministère de l’intérieur, député ; Cavé, maître des requêtes, directeur des beaux arts ; Vatout, conseiller d’État, député, président du conseil des bâtiments civils ; A. Leprévost, membre de l’Institut, député ; de Golbery, député ; Denis, député ; comte de Sades, député ; comte de Laborde, membre de l’Institut ; Lenormant, membre de l’Institut ; baron Taylor, inspecteur des établissements des beaux-arts ; Caristie, architecte, membre de l’Institut et du conseil des bâtiments civils ; Duban, architecte, membre du conseil des bâtiments civils ; Courmont, secrétaire.