Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ainsi, elles qui doivent la moitié de leur supériorité à cet avantage de n’avoir point de profession.

Et pourtant Mérimée avait ses fautes de goût ; on en citerait, et plus d’une. Le ton de la bonne compagnie n’est autre chose que l’art de ne blesser aucune bienséance ; le comme il faut ne se précise pas, étant un composé de qualités négatives ; savoir éviter, éluder, ne jamais s’oublier, n’en faire ni trop ni trop peu. Mérimée, qui ne se moqua jamais de la bonne compagnie avant d’y être admis, en avait à la longue saisi le ton, ce qui ne l’empêchait pas de tomber par rares occa-