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absolument indifférente à Mérimée, qui ne goûtait que les arts du dessin et n’admettait point en revanche qu’on appréciât les maîtres italiens avec les idées françaises, c’est-à-dire au point de vue littéraire.

« Les tableaux des écoles d’Italie sont examinés par lui comme des drames. C’est encore la façon de juger en France, où l’on n’a ni le sentiment de la forme ni un goût inné pour la couleur. Il faut une sensibilité particulière et un exercice prolongé pour aimer et comprendre la forme et la couleur. Beyle prête des passions dramatiques à une Vierge de Raphaël ; j’ai toujours pensé qu’il aimait les peintres des écoles