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de tous jusqu’à la fin, un Mérimée mélancolique ?

Beyle a beaucoup écrit sur les beaux arts ; à défaut de Grimm et de Diderot, on peut dire qu’il aurait inventé ce dilettantisme. Parmi ses idées, il y en a qui ont vieilli ; ses jugements sur la musique, par exemple, « hardis et téméraires même lorsqu’il les publia, semblent à présent des vérités de M. de la Palisse, des truismes, selon l’expression favorite de leur auteur ». En musique, il se mettait au-dessus des préjugés vulgaires, découvrait Rossini et l’Opéra italien, et, sur ce point, il lui arriva de dépasser le but, chose d’ailleurs