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Je pense que je resterai ici jusqu’au moment d’aller prendre mes quartiers d’hiver à Cannes. On m’a gracieusement invité à Biarritz, mais j’ai dû refuser, n’étant pas assez sûr de moi pour m’exposer à tomber tout à fait malade ; en outre, dans ma disposition actuelle d’esprit et de corps, la vie de Biarritz ne me convient guère. J’y serais très-ennuyeux et probablement très-ennuyé, l’un n’allant guère sans l’autre. Présentement, par la grande chaleur que nous avons, je me trouve assez tolérablement, mais gare le retour des mauvais temps !

Adieu, chère Présidente ; veuillez agréer l’expression de tous les tendres et respectueux hommages de votre secrétaire.