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qu’il faut faire et ce qu’il faut espérer.

Je suis ici pour mes poumons. On les traite d’une drôle de façon. Votre infortuné secrétaire est enfermé dans une boîte en fer où il y a deux fauteuils. Il s’assied sur l’un avec une chaufferette sous ses pieds, puis une machine à vapeur pompe dans la boîte de l’air qui s’y comprime au point de faire tinter les oreilles assez désagréablement. J’y reste deux heures, regrettant fort que vous ne soyez pas sur l’autre fauteuil. Cependant, le temps passe assez vite sinon d’une manière amusante, et je m’endors assez souvent. Je m’en trouve assez bien jusqu’à présent. On m’en a rapporté des effets merveilleux, et je compte pousser