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Metternich me font douter qu’on puisse faire aussi bien chez M. de Goltz et M. de Budberg. Je crois que, si j’avais des souverains à recevoir, je les mènerais à Mabille et à la Closerie des Lilas, selon le précepte qui recommande de donner du nouveau aux gens blasés. C’est pour cela que les amants des souveraines ne sauraient mieux faire que de les battre, afin de leur procurer des sensations encore inconnues. Les jambes de Mademoiselle Schneider paraissent avoir produit beaucoup d’effet sur le prince Vladimir. Son auguste père, après la visite aux Variétés, s’est promené tout seul dans le passage des Panoramas, suivi par quelques messieurs de la troupe de M. Hirvoix, chargé de le pré-