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XXII


Paris, le 25 juin 1867.


Chère Présidente,


Je mène une vie si triste, et je suis tellement isolé, qu’il faut me pardonner si je me laisse aller souvent à garder le silence d’un lapin au fond de son terrier. Que pourrais-je d’ailleurs vous écrire qui vous intéresserait ou vous amuserait ? Je respire au-