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tant de désirs pour arriver à des résultats aussi abominables ? Cela ressemble beaucoup à une souricière tendue aux cœurs trop sensibles. Ce que j’en dis, n’est pas que je redoute une destinée pareille.

Nous avons ici la grande-duchesse Marie et le grand-duc de Leuchtenberg, qui est un fort beau garçon, totchno molodietz[1], et qui ferait des ravages sur cette plage s’il y avait quelques beautés moins connues que celles que nous possédons. Madame de Talleyrand, dont les cheveux sont devenus blonds, la duchesse de Frias, voilà ce que nous pouvons offrir de plus tentant. Je ne parle pas de Madame Korsakof, en robe

  1. Vraiment un gaillard.