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que je pusse recevoir (après celle d’une maladie) : c’est que vous ne viendrez pas en France cet hiver, et que vous comptez le passer à B…, que Dieu confonde ! Elle dit encore que vous vous amusez beaucoup et que vous avez beaucoup de monde chez vous. Je vous fais grâce de toutes les phrases qu’on pourrait tourner poliment sur votre absence, et je vous dirai tout simplement que rien ne pouvait me faire plus de peine. Qui sait à présent si nous nous reverrons jamais ?

Je laisse ce sujet, qui me ferait enrager, pour vous dire deux mots de notre vie. Elle se passe à manger, dormir et un peu se promener. On cause un peu aussi, mais