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vous considérer comme une jolie fée qui m’apparaît de temps en temps, qui me charme et me ravit par sa grâce et sa bienveillance. Puis je me dis qu’il n’y a plus de fées, que ce monde sublunaire est sérieux et ennuyeux, qu’il faut se réjouir des visions d’un autre monde quand elles viennent, mais ne pas les croire trop réelles. Cela ne m’empêche pas de penser à mon aimable fée, et de la prier de m’être toujours propice.
Je vous prierai de m’écrire à Paris, car je ne pense pas rester longtemps encore ici. Mes hôtes, avec une grâce charmante, m’ont annoncé hier qu’ils m’avaient fait grand officier. J’ai été touché de leur bienveil-