Comment t’appelles-tu, mon ami ?
Osip, Madame,
Un moment donc ! (À osip.) Hé bien ! mon brave, t’a-t-on bien donné à dîner ?
Parfaitement, Monsieur. On m’a bien donné à dîner, je vous remercie.
Dis-moi donc, ton maître, n’est-ce pas, voit souvent des comtes et des princes, à ce que je pense ?
Que lui dire ? On m’a bien donné à manger ; si je dis oui, je mangerai encore mieux. (Haut.) Oui, il nous vient des comtes aussi.
Osip, mon garçon, comme ton maître est gentil !
Dis donc, Osip, je t’en prie, comment il…
Taisez-vous donc, pour l’amour de Dieu ! Avec vos sottes questions vous m’embrouillez dans ce que j’avais à lui dire. — Eh bien ! mon brave…
Et quel grade a ton maître ?
Un grade, comme cela…
Diantre soit de vos bavardages ! Vous ne sauriez dire un mot qui aille au fait. Dis-moi, mon brave, ton maître est-il… sévère ? hein… aime-t-il à gronder, ou bien est-ce un bon enfant ?