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le bouquet de Julie, et lui dit avec un sourire charmant : « Vous avez là un superbe bouquet, Madame ! Je suis sûre qu’il a dû coûter bien cher dans cette saison. Au moins dix francs ? Mais on vous l’a donné ? C’est un cadeau, sans doute ? Les dames n’achètent jamais leurs bouquets. »
Julie ouvrait de grands yeux et ne savait avec quelle provinciale elle se trouvait. — « Duc, » dit la dame d’un air languissant, « allez me chercher un bouquet. » Chaverny se précipita vers la porte, le duc voulait l’arrêter, la dame aussi ; elle n’avait