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aises, fût accessible à une pensée d’ambition : mais il ne manquait pas de bonnes raisons pour justifier la sienne. « D’abord, » disait-il à ses amis, « je dépense beaucoup d’argent en loges, que je donne à des femmes. Quand j’aurai un emploi à la cour, j’aurai, sans qu’il m’en coûte un sou, autant de loges que je voudrai. Et l’on sait tout ce que l’on obtient avec des loges ! En outre, j’aime beaucoup la chasse ; les chasses royales seront à moi. Enfin maintenant que je n’ai plus d’uniforme, je ne sais comment m’habiller pour aller aux bals de Madame, je n’aime pas les habits de