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ces lenteurs nécessaires. Elle allait et venait de chambre en chambre, aidait elle-même à faire les malles, entassant sans ordre des bonnets et des robes accoutumés à être traités avec plus d’égards. Quelquefois pourtant les mouvemens qu’elle se donnait contribuaient plutôt à retarder ses domestiques qu’à les hâter.

— « Madame a sans doute prévenu Monsieur ? » demanda la femme de chambre d’un air timide.

Julie, sans lui répondre, prit du papier et écrivit : « Ma mère est