Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/220

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— « Mon second souhait ? je vous l’abandonne. J’aurais voulu, c’était par trop ambitieux de ma part, j’aurais voulu être aimé… mais aimé… C’est avant la valse que je souhaitais ainsi, et je ne suis pas l’ordre chronologique… J’aurais voulu, dis-je, être aimé par une femme qui m’aurait préféré à un bal, — le plus dangereux de tous les rivaux ; — par une femme que j’aurais pu venir voir avec des bottes crottées, au moment où elle se disposerait à monter en voiture pour aller au bal. Elle aurait été en grande toilette, et elle m’aurait dit : Restons.