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ner son thême oriental, « que les personnes qui ont vu ce beau ciel bleu de l’orient, ne peuvent plus vivre ailleurs. »

— « Il m’a déplu horriblement, je ne sais pourquoi… Je parle de l’ami de votre mari, non du ciel bleu… Quant à ce ciel bleu, Madame, Dieu vous en préserve ! On finit par le prendre tellement en guignon, à force de le voir toujours le même, qu’on admirerait comme le plus beau de tous les spectacles un sale brouillard de Paris. Rien n’agace plus les nerfs, croyez-moi,