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dessiner. Avec moi était un jeune Anglais très-aimable, bon garçon, bon vivant, nommé sir John Tyrrel ; un de ces hommes précieux en voyage, parce qu’ils pensent au dîner, qu’ils n’oublient pas les provisions et qu’ils sont toujours de bonne humeur. D’ailleurs il voyageait sans but, et ne savait ni la géologie ni la botanique, sciences bien fâcheuses dans un compagnon de voyage.

« Je m’étais assis à l’ombre d’une masure à deux cents pas environ de la mer qui, dans cet endroit, est dominée par des rochers à pic. J’étais