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— « Hélas ! » répondit Darcy, « je vois bien que vous ne savez que la moitié de l’histoire, car c’est une aventure aussi triste pour moi que celle des moulins à vent pour Don Quichotte. Faut-il qu’après avoir tant donné à rire aux Francs, je sois encore victime à Paris de la seule tentative que j’aie faite pour renouveler la chevalerie errante ! »

— « Comment ? mais nous ne savons rien. Contez-nous toute l’histoire ! » s’écrièrent toutes les dames à la fois.

— « Je devrais, » dit Darcy,