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moyen de vivre avec un mari qui obéit. — B… a des maîtresses, et sa femme a la bonté de s’en affliger. Pauvre esprit ! D’ailleurs il est rempli d’égards pour elle, et… je n’en demanderais pas davantage. — Le jeune comte de C…, qui toujours lit des pamphlets, et qui se donne tant de peine pour devenir un jour un bon député, peut-être fera-t-il un bon mari. Oui, mais tous ces gens-là sont ennuyeux, laids, sots… » Comme elle passait ainsi en revue tous les jeunes gens qu’elle avait connus étant demoiselle, le nom de Darcy se présenta à son esprit pour la seconde fois.