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Le professeur mit ses lunettes, et, au milieu du plus profond silence, lut ce qui suit :

LOKIS,

avec ce proverbe lithuanien pour épigraphe :

Miszka su Lokiu,
Abu du tokiu.[1]

Lorsque parut à Londres la première traduction des Saintes Écritures en langue lithuanienne, je publiai, dans la Gazette scientifique et littéraire de Koenigsberg, un article dans lequel, tout en rendant pleine justice aux efforts du docte interprète et aux pieuses intentions de la Société biblique, je crus devoir signaler

  1. « Les deux font la paire ; » mot à mot, Michon (Michel) avec Lokis, tous les deux les mêmes. Michaelium cum Lokide, ambo [duo] ipsissimi.