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II
Quelques années se passèrent, et des affaires
de famille m’obligèrent à m’exiler dans un
misérable petit village du district de ***. Occupé de mon bien, je ne cessais de soupirer
en pensant à la vie de bruit et d’insouciance
que j’avais menée jusqu’alors. Ce que je trouvai
de plus pénible, ce fut de m’habituer à
passer les soirées de printemps et d’hiver
dans une solitude complète. Jusqu’au dîner,
je parvenais tant bien que mal à tuer le
temps, causant avec le staroste, visitant mes
ouvriers, examinant mes constructions nou-