Page:Mérimée - Dernières nouvelles de Prosper Mérimée, 1874.djvu/255

Cette page n’a pas encore été corrigée

droite, et, d’ailleurs, j’avais toujours monté depuis le bord de la rivière ; de ma main gauche je tâtais le rocher, de la droite je tenais mon sabre et je sondais le terrain, avançant lentement et avec précaution. Pendant un quart d’heure, vingt minutes..., une demi-heure peut-être, je marchai sans trouver l’entrée.

L’inquiétude me prit. Me serais-je engagé, sans m’en apercevoir, dans quelque galerie latérale, au lieu de revenir par le chemin que j’avais suivi d’abord ?...

J’avançais toujours, tâtant le rocher, lorsqu’au lieu du froid de la pierre, je sentis une tapisserie, qui, cédant sous ma main, laissa échapper un rayon de lumière. Redoublant de précaution, j’écartai sans bruit la tapisserie et me trouvai dans un petit couloir qui donnait dans une chambre fort éclairée dont la