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j’irai à Tolède pour y chercher de vieux livres dans une vente qu’on m’annonce, et je serai de retour à Madrid pour la fin du mois. Je cherche à combiner le moyen de revenir à Paris vers le 15 novembre.

Adieu.

CCVII

Cannes, 3 janvier 1860.

Je vous la souhaite bonne et heureuse. Je voudrais que vous eussiez le temps que j’ai. Je vous écris toutes mes fenêtres ouvertes et cependant, le vent est du nord, assez fort pour donner à la mer de petites vagues très-drôles. Je vous remercie des livres. Il paraît qu’ils ont plu, car j’ai reçu une lettre de compliments d’Olga. Je suppose que, selon mes intentions, vous l’avez favorisée. Le choix pour l’année prochaine sera embarrassant, car vous avez dû épuiser la littérature morale. Je vous écris dans une situation fort peu commode. Il y a trois jours, en dessinant au bord de la mer, j’ai attrapé un lumbago, qui m’est venu comme une bombe, sans dire gare. Je suis tout de tra