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CCXCVIII

Vendredi, 5 juillet 1867.

Chère amie, je suis charmé que vous vous soyez amusée. J’ai eu peur de la chaleur et du poids de mon harnais. Vous m’avez cherché vainement, je n’y suis point allé. Venez vite me conter les belles choses que vous avez vues et me donner votre opinion sur le sultan et les princes, qui ont eu l’avantage de vous contempler pendant trois heures. Je trouve que cette fusillade[1] gâte un peu nos affaires, qui allaient bien. C’est grand dommage.

CCXCIX

Paris, 27 juillet 1867.

Chère amie, merci de votre lettre. Je suis toujours si souffrant, que je ne vous ai pas répondu

  1. La mort de Maximilien.