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Les commissaires ont beau faire des réclames et battre le tambour, ils ne peuvent y attirer la foule. Pour ne pas trop perdre, il leur faut cinquante mille visiteurs par jour, et ils sont bien loin de leur compte. Le beau monde n’y va plus depuis qu’on ne paye plus qu’un schelling, et le vilain monde n’a pas trop l’air d’y prendre goût. Le restaurant y est détestable. Il n’y a que le restaurant américain qui soit amusant. Il y a des breuvages plus ou moins diaboliques qu’on boit avec des pailles : mint julep ou raise the dead. Toutes ces boissons sont du gin plus ou moins déguisé. Je dîne en ville tous les jours jusqu’au 14. Après quoi, j’irai faire une visite à Oxford, pour voir M. Max Müller et quelques bouquins de la bibliothèque bodléienne, puis je partirai. Je suis excédé de l’hospitalité britannique et de ses dîners, qui ont l’air d’être tous faits par le même cuisinier inexpérimenté. Vous ne vous figurez pas quel désir j’ai de prendre un bouillon de mon pot-au-feu. À propos, je ne sais si je vous ai dit que ma vieille cuisinière me quitte, pour se retirer dans ses terres. Elle était chez moi depuis trente-cinq ans. Cela me contrarie au dernier point, car il n’y