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heureuse.

CCXLIX

Cannes, 1er mars 1862.

 

Vous êtes bien bonne de penser à mon livre au milieu de tous vos ennuis ; si vous pouvez me l’avoir pour mon retour, cela me fera grand plaisir, mais ne vous donnez pas trop de peine pour cela.

La fête de ma cousine m’est absolument sortie de la tête. Je ne m’en suis souvenu l’autre jour que lorsqu’il n’était plus temps. Nous en causerons ensemble à mon retour, s’il vous plaît : cela devient tous les ans plus difficile, et j’ai épuisé les bagues, les épingles, les mouchoirs et les boutons. C’est le diable d’inventer quelque chose de nouveau !

Cela n’est pas moins difficile pour les romans. Je viens de lire en ce genre de telles rapsodies que