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d’autre ressource que celle de faire les vautours, les singes ou les diables à l’Opéra.

Le dernier conseil de sa mère a été pour l’engager à être bien sage et à continuer à être figurante à l’Opéra. Elle est d’ailleurs fort sage, très-dévote et ne se soucie guère de raconter son histoire. Veuillez me dire si cette petite fille n’a pas infiniment plus de mérite à mener la vie qu’elle mène, que vous n’en avez, vous qui jouissez du bonheur singulier d’un entourage irréprochable et d’une nature si raffinée, qu’elle résume un peu pour moi toute une civilisation. Il faut vous dire la vérité. Je ne supporte la mauvaise société qu’à de rares intervalles, et par une curiosité inépuisable de toutes les variétés de l’espèce humaine. Je n’ose jamais aborder la mauvaise société en hommes. Il y a là quelque chose de trop repoussant, surtout chez nous ; car, en Espagne, j’ai toujours eu des muletiers et des toreros pour amis. J’ai mangé plus d’une fois à la gamelle avec des gens qu’un Anglais ne regarderait pas, de peur de perdre le respect qu’il a pour son propre œil. J’ai même bu à la même outre qu’un galérien. Il faut dire aussi qu’il n’y avait que cette outre et