Les policiers exécutèrent un mouvement de retraite.
La tragédie de Choisy-le-Roi allait se reproduire.
Pour commencer, M. Guichard fit entourer la villa par ses hommes et réclama du secours par téléphone.
Comme à Choisy-le-Roi, exactement comme à Choisy-le-Roi, arrivèrent des gendarmes, des pompiers, des gardes républicains, M. Lépine, M. Hamard, des conseillers municipaux, plus un bataillon de zouaves.
Mais le siège du pavillon paraissait beaucoup plus malaisé que celui de la maison de Bonnot, qui, elle, était isolée, et non pas enfouie parmi d’autres habitations.
C’est pourquoi on résolut de brusquer les choses.
La tragédie de Choisy-le-Roi avait servi de répétition générale. On ne voulut plus passer des heures à lutter contre les bandits.
Les agents reçurent l’ordre de monter sur les toits des maisons voisines. Des zouaves furent postés sur un viaduc de chemin de fer qui dominait la villa. Et, de ce viaduc, on se mit à faire dégringoler d’énormes pierres dans le but d’ouvrir des brèches dans la toiture.
Vers les sept heures du soir, on fit sonner le clairon.
Le chef de la Sûreté générale, M. Guichard, accompagné de quelques agents, s’avança dans la