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IX

LA MORT DE GARNIER ET DE VALET


Celui qu’on pouvait considérer comme le chef de la bande se trouvait désormais hors d’état de nuire. On commençait à respirer. Mais tout n’était pas dit. Restait Garnier, l’homme de la rue Ordener et de la rue du Havre et son complice Valet.

Nul ne pouvait dire où les deux bandits se réfugiaient.

Ce fut vers le début du mois de mai qu’on retrouva leurs traces. Les deux complices, disait-on, habitaient Nogent-sur-Marne. On les découvrit en filant la maîtresse de Garnier, Marie Vuillemin.

Bientôt, il n’y eut plus de doute. Les deux bandits se cachaient dans un pavillon, non loin de la Marne. Ils se tenaient là depuis le 9 mai et ils avaient loué la villa sous le nom de Rochette.

Le 14 mai, M. Guichard tint un conseil de