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VII

LA MORT DE JOUIN


Fort heureusement pour la police, que l’opinion commençait déjà à taxer de faiblesse et d’incapacité, se produisirent de retentissants coups de théâtre.

Trois des plus redoutables bandits furent arrêtés.

Ce fut d’abord celui que l’on désignait déjà sous l’appellation : « L’homme à la carabine », Henry Soudy, qu’on saisit à Berck-sur-Mer. Il était signalé comme ayant participé aux attentats de la rue Ordener. On le soupçonnait, de plus, d’être l’auteur du cambriolage exécuté à l’Égalitaire, société coopérative, rue de Sambre-et-Meuse. On le disait sans domicile fixe et atteint d’une cruelle maladie. Enfin, on assurait qu’après le coup de Chantilly il s’était réfugié à Berck, chez un nommé Brinle, cheminot révoqué de la Compagnie du Nord. Le 30 mars, au matin, MM. Jouin, sous-