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de ses idées anarchistes. Trois condamnations pour outrages à des agents. Une condamnation pour complicité de vol par recel. Huit mois de prison et cinq ans d’interdiction de séjour ;

7° Carouy, mêmes inculpations. Belge. Ouvrier tourneur en fer, puis camelot. Très bon travailleur. Dès 1909, fréquente les milieux anarchistes et administre le journal le Révolté. Perquisitionné en 1910. À Paris, en 1910, habite rue Marcadet, sous le nom de Maury, dans le même immeuble que de Boué. En 1911, habite avec sa maîtresse Belardi au journal l’Anarchie, à Romainville. Plus tard, on le retrouve à Saint-Thibault-des-Vignes, puis à Garches. Il est enfin arrêté à Lozère. Pas de condamnation.

8° Metge, mêmes inculpations. Cuisinier. Né au Test. Vingt-deux ans. À dix-sept ans, voyage en Angleterre où il exerce son métier. En 1910 et 1911 fréquente l’Anarchie, à Romainville et se lie avec Carouy, Garnier, Valet. Déserteur. Pas de condamnation ;

9° Barbe Le Clerch, vols et complicité. Vingt et un an. Domestique au Faouet, à seize ans. Se place à Paris en 1910. Un vol est commis par Metge chez des amis de sa patronne. Un de ses amants condamné comme faux monnayeur. Pas de condamnation ;

10° Gauzy, complicité d’homicide volontaire, recel de malfaiteurs. Établi soldeur à Ivry. C’est chez lui que le sous-chef de la Sûreté Jouin a trouvé la mort de la main de Bonnot. Marié,