point à satisfaire la soif de curiosité qui s’était emparée du public.
L’attention était de plus en plus vivement accaparée par les survivants.
Ces survivants quels étaient-ils ?
On en comptait exactement vingt-deux, tous accusés d’attentats, de vols ou de complicité et de recel.
1° La femme Maîtrejean dite Rirette (style officiel), vols et complicité, association de malfaiteurs. A succédé en janvier en 1911, à Lorulot, comme directeur du journal l’Anarchie où se réunissaient les bandits. Pas de condamnation ;
2° Kibaltchiche son amant, vols et complicité, association de malfaiteurs. Sujet russe, né à Bruxelles en 1870, de parents russes. Se faisait appeler le Rétif. Pas de condamnation ;
3° Dieudonné Eugène, vols et complicité, homicides volontaires et tentatives ; association de malfaiteurs. Vingt-neuf ans. Ouvrier menuisier, originaire de Nancy. Séparé de sa femme qui devint la compagne de Lorulot. Travaille à Nancy, fréquente l’Anarchie et la colonie de Romainville. Au mois d’octobre 1910, sous le nom d’Aubertin, habite Paris, reçoit les anarchistes Dupouix et Detwiller. En juin 1911, retourne à Nancy, travaille chez le menuisier Émile B… frère cadet de Charles B… qui assassina Blanchet, accusé de délation. Ce Charles B… est en fuite, introuvable… Après quoi, Dieudonné vint travailler à Longlaville où il reçut la visite de