crine, besogne pour l’intérieur. Voilà donc le problème établi : glande testiculaire, d’une part, glande interstitielle, de l’autre. La deuxième, seule, présente un intérêt dans nos tentatives de rajeunissement. C’est pourquoi on a pensé à annihiler la glande séminale testiculaire pour le plus grand profit de l’autre, par l’action de la radiothérapie. Mais la méthode n’est pas au point. Steinach, lui, a cherché à provoquer la mort physiologique des glandes séminales qui monopolisent les sucs bienfaisants, indispensables à l’organisme. L’inconvénient, c’est qu’il peut s’en suivre la mort de l’organe entier. Malgré tout l’opération est simple ; il suffit de trancher le canal déférent. C’est là l’origine de la vasectomie. Seulement le déférent est entouré d’innombrables filets nerveux appartenant au système sympathique qu’il faut déchirer, broyer, déchiqueter. Il en résulte des troubles trophiques du testicule qui s’atrophie. Pour réussir l’opération, il faudrait, comme l’a démontré Steinach, choisir un point spécial du déférent qui n’est enfoui dans aucune formation, sans toucher ainsi au système nerveux. En somme, cela revient à provoquer le rajeunissement en coupant le canal déférent au bon endroit. Mais quelle sûreté de main et quel coup d’œil exige cette opération ! Lichtenstern, qui a expérimenté sur l’homme la méthode, cite des cas de rajeunissement prodigieux. Toutefois, il n’a jamais agi sur de véritables vieillards et rien ne prouve encore que la vieillesse naturelle ne soit pas une nécessité physiologique qui se manifeste par ses déficiences ordinaires et inéluctables…
Ciron, un instant, s’interrompt, les yeux perdus