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IV


Surprise. L’interminable Ciron vient d’entrer dans ma chambre. Il incline vers moi son chef en angle droit. Il m’explique que le Maître l’envoie avant la grande séance, avec mission de m’inculquer dans l’entendement toutes explications qu’il me plaira de réclamer. Ce personnage funambulesque ne détermine pas de grands courants de sympathie. Je le trouve pédant, fastidieux, insupportable. Néanmoins je l’accueille avec un gros soupir de satisfaction, tant je sens le besoin de remonter, d’un coup de talon, à la surface de mes pensées.

Je demande :

— Qu’est-ce que cette grande séance ?

— Vous verrez, fit-il, évasif.

J’insiste :

— Franchement, entre nous, tout à fait entre nous, vous ne paraissez pas très enthousiaste. Vous abondez en objections ; vous élevez des critiques, vous