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évaporées, lorsque j’évoque cette sensationnelle affaire, je me sens gagné par une douce hilarité.

Car vous allez voir la fin de l’histoire. Et vous jugerez si la farce était supérieurement jouée.

En attendant, la grande presse donnait furieusement de la voix. Dans la Patrie, une feuille de l’après-midi, qui fit jadis notre joie, M. Émile Massard,


conseiller municipal nationaliste de Paris et ancien rédacteur au Cri du Peuple de Jules Vallès (où il publiait précisément des articles provoquant à l’assassinat), s’exprimait, d’une plume indignée :

« Un journal, écrivait-il, celui de M. Gustave Hervé[1],

  1. Comme toujours, Hervé n’était au courant de rien. Quand il eut lu l’article, il fut un peu effaré. Mais après explications, il se tordit.