Ou encore :
Bourgeois qui vous noyez dans de stupides bombes,
Soyez stigmatisés par notre ami Besombes.
Et ceci :
Parmi les cœurs aimants promis aux hécatombes,
Quels ravages ne fit le conquérant Besombes ?
Il en est d’autres que je ne puis décemment reproduire. Mais il me sera permis de dévoiler qu’un de ceux qui trouvèrent le plus de rimes en « ombes » fut le citoyen Barthélemy Mayéras, futur (et aujourd’hui ancien) député de la Seine.
Un type original de cette section des Enragés de la rue Charlemagne, c’était un vieux militant éprouvé et très respectable, qui n’avait pas tout à fait combattu sous la Commune, mais qui pouvait en disserter par ouï-dire, un ancien conseiller municipal de la banlieue. On le voyait une fois par mois, environ. il s’asseyait bien tranquillement sur son banc et se mettait à sommeiller. Puis, tout à coup, au beau milieu d’une discussion, il se dressait, comme mû par un ressort :
— Je demande la parole.
— Oui, répondait le président. Vous l’aurez après l’orateur.
— N… de D…! je demande la parole.
— Bon… Ne vous fâchez pas. Allez-y.
Le citoyen se levait alors, très digne.
— Eh bien ! moi je vous dis…
Et il lâchait le mot de Cambronne.