Page:Mérat - Triolets des Parisiennes de Paris, 1900.djvu/71

Cette page n’a pas encore été corrigée


Par les mauvais temps du bon Dieu
Qui souvent pense à d’autres choses,
Allez, loin du logis sans feu,
Par les mauvais temps du bon Dieu.
En mai parfois il neige un peu,
Pas assez pour tuer les roses.
Par les mauvais temps du bon Dieu
Qui souvent pense à d’autres choses.

Allez, les pieds lassés et lourds ;
Essuyez plaintes et reproches
Des belles dames en velours.
Allez, les pieds lassés et lourds.
Mauvais repas et mauvais jours,
Tant pis si les autres sont proches !
Allez, les pieds lassés et lourds,
Essuyez plaintes et reproches !

Aimeriez-vous mieux l’atelier,
Le supplice de la machine
Qui blesse sans estropier ?
Aimeriez-vous mieux l’atelier ?
Où tout peut se concilier,
Qui vous souille et qui vous échine.
Aimeriez-vous mieux l’atelier,
Le supplice dela machine ?