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Mais puisque je m’en viens tout seul,
Mon espérance étant déçue,
Epargnez-moi comme un aïeul,
Puisque je me trouve tout seul ;
Ne déchirez pas le linceul
Où dort ma jeunesse aperçue,
Puisque je me trouve tout seul,
Mon espérance étant déçue.

Je vous demande bien pardon,
Si j’ai glissé sur la mondaine
Sans appuyer sur ce fredon.
Je vous en demande pardon.
C’est un peu lafaridondon
Et même la faridondaine.
Je vous demande bien pardon
Si j’ai glissé sur la mondaine.

Si j’ai mis sous vos jolis yeux
La Parisienne des rues
Et des bois, qu’elle aimerait mieux ;
Si j’ai blessé vos jolis yeux,
Vos gazouillis valent-ils mieux
Que quelques larmes apparues ?
Pardon si j’ai mis sous vos yeux
La Parisienne des rues.