Page:Mérat - Triolets des Parisiennes de Paris, 1900.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée


Les grosses mères pour maigrir
Pédalent, dalent, dalent, dalent.
O mes regards, sachez souffrir !
Les grosses mères pour maigrir,
Mal faites pour bien atterrir,
Brimballent, s’emballent, s’étalent.
Les grosses mères sans maigrir
Pédalent, dalent, dalent, dalent.

Les maigres, c’est bien plus gentil,
Sans être encor ma coqueluche,
Ni valoir des chansons d’avril.
Les maigres, c’est bien plus gentil :
Des mauviettes sur le gril,
Des petits singes en peluche.
Les maigres c’est bien plus gentil,
Sans être encor ma coqueluche.

Puis les fillettes, c’est charmant :
Les cheveux d’or fin sur la joue
Et dans leurs yeux de firmament ;
Puis les fillettes, c’est charmant.
C’est comme un clair rayonnement
Qui s’amuse, rit et qui joue.
Puis les fillettes, c’est charmant,
Les cheveux d’or fin sur la joue.