Page:Mérat - Triolets des Parisiennes de Paris, 1900.djvu/53

Cette page n’a pas encore été corrigée


Des torses jeunes et si beaux,
Qu’on referait les Aphrodites,
Si toutes étaient en lambeaux !
Des torses jeunes et si beaux,
Qui rallumeraient les flambeaux
Des religions et des rites !
Des torses jeunes et si beaux
Qu’on referait les Aphrodites !

Des têtes fines de Paris,
Qui sont souvent la beauté pure
Et qu’on ne saurait mettre à prix.
Des têtes fines de Paris,
Où sont résumés et compris,
Le maquillage et la nature.
Des têtes fines de Paris
Qui sont souvent la beauté pure.

Sans diplômes heureusement
Et sans certificats d’études :
On en fait de leur corps charmant.
Sans diplômes heureusement !
Et donnant intelligemment
Tout le rythme des attitudes.
Sans diplômes heureusement
Et sans certificats d’études.