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Dans des bottines sans quartiers,
J’ai connu des pieds de duchesses
A seize quartiers tout entiers
Dans des bottines sans quartiers,
Et qui faisaient de ces métiers,
Ces pauvres filles, ces déesses !
Dans des bottines sans quartiers
J’ai connu des pieds de duchesses ;

Des mains qui firent de mon cœur,
Ce qu’elles voulurent, merveilles
Que garde le marbre vainqueur !
Des mains qui prirent tout mon cœur,
Où chantaient comme dans un chœur
Des perfections sans pareilles !
Des mains qui firent de mon cœur
Ce qu’elles voulurent, merveilles !

Des seins sur qui l’on moulerait
Une coupe d’amour si belle
Que le roi de France y boirait,
Des seins sur qui l’on moulerait
Les bronzes divins dont l’attrait
Tente le larcin et l’appelle ;
Des seins sur qui l’on moulerait
Une coupe d’amour si belle !