Pour la caresse de deux bras
Qui sont la chaîne la meilleure
Et la plus forte d’ici-bas ;
Pour la caresse de deux bras
« Fais de moi ce que tu voudras »…
On le fait, hélas ! et l’on pleure.
Pour la caresse de deux bras
Qui sont la chaîne la meilleure ;
Pour la bouche qui sent le thym,
La lavande, la marjolaine,
Où rit le clair et beau matin ;
Pour la bouche qui sent le thym.
Comment garder son cœur lointain
Quand on respire leur haleine ?
Pour la bouche qui sent le thym,
La lavande, la marjolaine ;
Pour les dents qui narguent le sel
De leurs blancheurs humiliantes,
Dont la morsure vaut le ciel ;
Pour les dents qui narguent le sel ;
Pour les lèvres au sang cruel
Vers qui nos mains sont suppliantes ;
Pour les dents qui narguent le sel
De leurs blancheurs humiliantes ;
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