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DERNIER SONNET





Après les yeux, après la bouche, après l’éclat
Des cheveux, pourſuivant la grâce du poëme,
Je ne rencontrais pas une beauté ſuprême
Qu’une autre, ſans pouvoir lui nuire, n’égalât.

Mais ce ſiècle eſt menteur bien plus que délicat ;
Sa pudeur a pouſſé les feintes à l’extrême.
Voici qu’il a flétri ce dernier ſujet, même
Avant qu’un ſimple trait de plume le marquât.