Page:Ménil - Préjugés contre l’espéranto.djvu/9

Cette page a été validée par deux contributeurs.

AVANT-PROPOS

Quelques mots à l’auteur de la Sottise Espérantiste

M. Ernest Gaubert, dans une brochure de quelques pages qu’il intitule La Sottise Espérantiste — mais dont le titre plus exact serait : Sottises à propos de l’Espéranto — se fait l’écho de quelques préjugés répandus, au sujet de cette langue auxiliaire, chez les personnes d’esprit superficiel comme chez ceux qui — tels les gens de qualité d’autrefois — savent tout sans l’avoir appris.

Un certain nombre de ces préjugés se trouvent dans sa ridicule[1] brochure, mais il en est d’autres encore, sans doute ignorés de lui ; nous allons tâcher de les grouper en un seul faisceau pour mieux en démontrer tout le néant et toute l’absurdité.

  1. L’auteur de la Sottise ne saurait se formaliser que l’on emploie à son égard les expressions un peu brutales dont il s’est servi envers les partisans de l’Espéranto.